Babel
Nous frappons à la porte de cette cahutte marocaine. Nous quittons la verticale japonaise. Mais le drame de Babel, ce n'est pas le mélange des langues, encore moins des cultures. La cruauté de ce film, c'est la simplicité de la souffrance et de l'incompréhension. La méchanceté n'existe pas ! Et Babel se duplique à toutes les échelles. A tous les étages des relations humaines, entre les dirigeants étrangers, entre les touristes américains, entre le mari et sa femme. Ahmed et son frère gardent les chèvres, l'aîné, jalousant la dextérité de son cadet dans le maniement des armes. Et c'est en visant le plus juste qu'il révèle son aveuglement. Non, ça n'a rien à voir avec l'ironie tragique. Toujours en moi, les sensations inhibent mes pensées et en déforment l'expression. "tu pleures trop, je vais t'appeler Fontaine". Eau de vie...
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