La Vie des autres

« Schauspielerin ». Pas seulement cet inquisiteur de la Stasi est dépassé par la situation. Le poète Dreymann est comme toi l’homme fantastique qui sait vivre dans la vie la plus réaliste en même temps que ses rêves. « arrogant », concluent-ils. Il y a ces réactions supra-humaines, lorsqu’il découvre la compromission de sa femme et le suicide de son ami. Un film sans une larme, à l’exception de l’ouverture. Sub-lime. L’émotion intériorisée, transparente sur les visages, reportée sur le public. L’humanité la plus précieuse, l’amour le plus pur dans cet universitaire si qualifié en torture psychologique, si incapable d’exprimer le sentiment. Tu vois, me dit Cécile, la grandeur de l’homme, elle est plus dans la reconnaissance de sa faiblesse et son dépassement, que dans son enfermement. Ce doit être pour elle le sens de la musique, de la « sonate de l’homme bon ». « Verzeihe mir, verzeihe mir, verzeihe mir, verzeihe mir… » {deltΔ}